Maison Bonnet x Pierre Corthay
Pierre Corthay
En couple avec trois paires
Qui êtes-vous ?
Alors je suis Pierre Corthay et je suis bottier pour hommes depuis un siècle et demi … non, depuis 1990.
Ça va ?
Ah oui, ça va très très bien. Ah oui, moi je suis dans une très très bonne période, malgré cette espèce de pandémonium mondial, j’ai plutôt de la chance, voilà.
Depuis quand faites-vous partie de la famille ?
Ça doit faire une vingtaine d’années. Chaque fois que je vais là-bas c’est comme si j’allais chez un cousin ou un membre de la famille.
Qui vous a mené jusqu’à la Maison Bonnet ?
Bah, … déjà ça (mime le tâtonnement). Et puis Franck, et Steven, et Morgane. Et voilà.
Quelle différence entre une paire de lunettes Bonnet et les autres ?
J’ai eu il y a deux ans, juste avant l’été, un problème de vue. Franck n’a pas eu le temps de me faire de lunettes donc je suis allé chez « bip », un concurrent, même pas un concurrent, enfin voilà. Et, je les ai portées une semaine, j’ai pas pu continuer.
C’est quoi l’esprit Maison Bonnet ?
C’est un peu comme chez moi, ici. Donc c’est, on est normaux, on accueille les gens comme ils sont, comme une autre boîte qui fait des hamburgers. Et du coup, je sais pas, y’a une espèce de naturalité dans les rapports et ça ça fait tout. C’est ça le luxe.
Pourquoi cette monture en particulier ?
Ah ! Alors, il m’a dit, je sais pas si c’est un argument marketing ou pas, mais bon il m’a dit que c’était la monture de Onassis et comme je veux faire fortune, bah j’ai dit tiens on va prendre celle-là, c’est formidable.
La plus belle chose que vous ayez vu avec ?
Sans doute mon dernier fils.
Avez-vous plus de succès depuis ?
Ma femme va voir l’interview ou pas ?
Votre génie à lunettes préféré ?
Ouais, quand même, Saint Laurent. C’est un génie du dessin, c’est un génie du style, c’est un génie de l’élégance, c’est un génie de la vie tout court. Enfin, la vie qu’il a eu, entre la fête, la couleur, tout ça c’est … enfin on voudrait tous avoir la même vie hein. Mais bon.
Votre meilleur souvenir de la Maison Bonnet ?
Lundi quand j’ai cassé mes lunettes, que je suis passé, j’ai bu un verre de sublime Ruinart et où je suis reparti avec les lunettes top réparées, brillantes, impeccables. Ça c’est un bon souvenir.
Votre pire souvenir de la Maison Bonnet ?
C’est quand Franck m’a dit : oh putain, tu fais chier, j’ai pas le temps là, j’ai pas le temps mec, j’ai pas le temps, tu les auras pas. Alors ça, ça c’est un peu énervant.
Comment voyez-vous la Maison Bonnet dans 30 ans ?
Je forme des vœux pour qu’elle reste avec cette même philosophie, avec cette même chaleur. C’est comme un arbre, ça va grandir concentriquement, petit à petit, tout doucement, comme un bel arbre, un beau chêne.
Un message à leur faire passer ?
Je les aime.